À la question « pourquoi grossit-on? » nous avons souvent en première idée, le sucre. Mais il est loin d’être le seul coupable.
Un coupable bien portant : Le sucre !
Tous les sucres ne sont pas bons, notamment les sucres ajoutés et raffinés et le sirop de glucose qui sont ajoutés dans l’alimentation sont très néfastes. La grande découverte des scientifiques de l’industrie alimentaire est que les sucres étaient des exhausteurs de goût, des conservateurs, des atténuateurs d’acidité, des retardateurs de coagulation des protéines et des absorbeurs d’eau. Autant dire on les trouve partout ! Surtout tous ces sucres créer des signaux dans notre cerveau. Des signaux de manque qu’il faut combler à tout prix. C’est le cas d’un fameux soda destructeur pour le corps humain. Regardez comme les ados en sont accro, il y a un manque qui s’installe en eux dès qu’ils arrêtent d’en boire. Tout comme la célèbre pâte à tartiner bourrée de sucres et de graisses.
Aujourd’hui les dernières données que nous avons indiquent que la consommation de sucre par habitant français et par an est de 60 kilos !!! Ce sont des calories vides qui vont se stocker en graisse. Le raffinage des sucres et des graisses tendent à nous faire manger plus que de raison. Ils nous font revenir sur des aliments porteurs de chiffre d’affaires tant en vente de produits alimentaire qu’en vente de médicaments et de séances de soins, car inévitablement nous courrons de graves dangers. Peut-être pas dans un an, mais dans cinq ans ou dix ans, nous tomberons malade, intoxiqués par tous ces produits issus de la transformation chimique. En attendant le corps se rebelle, il passe par des migraines, des maux de ventre tels que : mauvaise digestion, constipation, diarrhée… Mais aussi des désagréments plus ou moins important tels que : mauvaise haleine, irritabilité, hyperactivité des petits, problème de concentration…
Arrêtons tous ces sucres, très nocifs et qui ne servent qu’à vous détruire à petit feu.
Et les graisses alors ?
Les graisses font partie de la famille d’aliments les plus énergétiques. Notre corps a besoin de gras, particulièrement pour notre cerveau, nos neurones et membranes cellulaires. Sa qualité est essentielle. Il faut être vigilant à la qualité des graisses ingérées, car nos cellules ont besoin de bonnes graisses. Malheureusement nous leurs donnons le plus souvent des graisses saturées ajoutées. Parmi elles, l’huile de palme (peu chère et néfaste pour le corps humain et tellement coûteuse en terme écologique). Les huiles raffinées que l’on trouve notamment dans les chips, les plats cuisinés tout prêts, les viennoiseries. Mais aussi l’excès de graisses animales qui proviennent des viandes rouges, charcuterie et produits laitiers.
Il nous faut des gras insaturés, de bons gras comme les Oméga-3 que l’on trouve dans les huiles vierges de lin, de colza, d’olive, mais aussi dans les poissons gras comme le thon, le saumon… Il est essentiel de consommer suffisamment d’huile insaturées car elles permettent d’assurer une bonne fluidité de nos membranes cellulaires.
Tout ce qui est raffiné et transformé est dangereux !
Pour que notre corps fonctionne bien, il a besoin de matériaux contenu en grande majorité dans les aliments végétaux non transformés (fruits, légumes, fruits à coques, graines, céréales, légumes secs, algues…). L’insuffisance de ces micronutriments pourrait être la cause de la prise de poids (hors prédisposition génétique notamment diabète). Si nous ne consommons pas assez d’aliments contenant suffisamment de micronutriments, notre organisme fonctionnera au ralenti, car nos cellules ne seront pas suffisamment nourries. Par conséquent, elles n’élimineront pas correctement les déchets de notre organisme. Le corps dans ce cas a une solution : produire plus de graisses qui est l’isolant idéal pour protéger nos organes nobles de tous ces polluants. Et par conséquent grossir, grossir, grossir.
L’intestin, le siège de notre immunité
Depuis quelques années, nous savons maintenant que notre intestin est un organe très important et que notre immunité en dépend. Peter Turnbaugh et al ont démontré dans leurs travaux de 2006 publié dans la prestigieuse revue Nature, le lien entre obésité et flore intestinale.
Notre alimentation modifie notre flore intestinale et influe sur le rendement énergétique des aliments absorbés. Par conséquent, si elle est de mauvaise qualité elle augmentera le rendement calorique d’un aliment et fera grossir. Les aliments riches en fibres sont les amis de l’intestin. C’est également la certitude d’une bonne flore intestinale car il protège la paroi intestinale. Si l’intestin est irrité, il ne sera plus perméable et laissera s’échapper quantités de micronutriments essentiels. Par conséquent, il ne jouera plus son rôle de barrière sélective. Il laissera passer des toxines qui encrassent le foie et limitent l’absorption de bons nutriments. Ceci entrainera un état inflammatoire de bas bruit qui créera une résistance à l’insuline. Cette hormone est élaborée par notre pancréas pour réguler le taux de sucre dans le sang et faire entrer le sucre issue de la digestion dans les cellules qui en sont les utilisatrices légitimes.
En cas de résistance à l’insuline, nos cellules sont alors sourdes aux signaux insuliniques. Par conséquent le sucre, faute de pouvoir entrer dans la cellule, va se transformer en gras qui va être stocké en premier lieu dans les adipocytes abdominaux chez l’homme, quand à la femme c’est son niveau hormonal qui déterminera le lieu de stockage de la graisse: haut des cuisses, ventre, fesse. Par conséquent si votre médecin vous dit que vous souffrez du syndrome métabolique, sachez que votre surconsommation de sucre et de mauvais gras est la cause première de votre état. Votre pancréas est épuisé, votre tension artérielle augmentée, ainsi que votre taux de cholestérol. Une fois installée, vous ouvrez la porte à d’autres pathologies bien plus graves comme le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Pourtant le corps sait dire STOP !
Les tissus adipeux servent de réserves dans notre corps. Lorsque tout va bien, notre biologie permet grâce à des outils de régulation, d’éviter les sur-stocks. Mais en cas d’excès répétés et ce, depuis de longues années, ces mécanismes s’épuisent et s’altèrent. Les toxines s’accumulent, notre système hormonal se perturbe et nous grossissons. Le tissus adipeux créer des hormones comme l’adiponectine qui permet une bonne utilisation des acides gras par le foie et les muscles et évite la résistance à l’insuline et la leptine qui envoie un message de satiété. Le surpoids fait perdre ces signaux de régulation et de rétrocontrôle ce qui engendre une prise de poids.
Le stress fait grossir
Lors de la phase du stress nous augmentons certaines activités de nos neurotransmetteurs. En cas de phase chronique, c’est notre taux de cortisol qui augmente de manière significative et qui baisse la sérotonine. Or on sait que la baisse de la sérotonine engendre des compulsions de sucre. Etant le neurotransmetteur de la bonne humeur, tout s’explique. Donc si vous souffrez d’épuisement, de fatigue inhabituelle ou chronique, que vous êtes surmené, voire déprimé, vous aurez une baisse de sérotonine, et par conséquent les signaux de satiété se feront de moins en moins audibles jusqu’à ne plus l’être. Mangez mieux oui, mais moins stressé. N’oubliez pas le sommeil qui est tout aussi important.
Réponses alimentaires
Dans notre alimentation nous pouvons trouver nombreux éléments pour nous satisfaire sur tous les plans. Nous devons nous apporter suffisamment de fibres, d’aliments variés et non transformés d’origine végétales et animales. Ceci est un gage de pérennité de nos cellules et de notre santé. La chronobiologie nutritionnelle permet de répondre à ces besoins de manière optimale tout en conservant le potentiel réparateur inné du corps de chacun, et en ajoutant un apport de micronutriments essentiels que l’on s’apportera sous la forme des compléments alimentaires, puisque notre alimentation ne peut nous les apporter.
Les fruits et légumes devront être en quantité suffisante chaque jour. Ils fournissent les apports nécessaires aux fonctionnements de nos cellules en micronutriments essentiels tels que les minéraux, vitamines et antioxydants. Ce type d’alimentation est dit hypotoxique car il produit peu de déchets métaboliques dans le corps.
Au niveau des viandes il faut bien les choisir. En fonction de ce que l’on cherche précisément, maigrir, se préparer pour un sport de haut niveau, se faire plaisir… dans tous le cas on privilégiera les viandes blanches, facilement digestes. Evitez au maximum les viandes rouges qui contiennent beaucoup de toxines et des chimies dues notamment aux traitements médicaux et vaccins qu’ont subi les bêtes régulièrement. La charcuterie bien sûr, sera consommée en petite quantité et pas chaque semaine, les colorants, exhausteur de goût, glutamate … contenu dans ces produits sont très nocifs pour le corps humain.
Au niveau des poissons je dirais que tous les poissons sont bons mais ne se valent pas. Alors attention, le « panga » n’est pas un poisson, c’est un élevage intensif de poisson nourris aux farines de porcs et céréales contenant des OGM, ne consommez pas ce produit hautement toxique ! Sinon tous les poissons d’élevage sont parfaits mais peuvent coûter très cher par conséquent pensez aux poissons en conserves, comme le maquereau, les sardines, le thon, le saumon…
L’environnement aussi important
Je vous accompagne en cabinet ou en téléconsultation, pour un suivi multidimensionnel. Il ne suffit de travailler son alimentation, il est important de travailler votre estime de vous-même, vos pensées et comportements erronés, pour ne plus tomber dans les travers que vous connaissez si bien.